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Education : "On reste dans la moyenne des pays de l’OCDE", nuance un délégué syndical après la publication du classement Pisa

Publié le 05/12/2023 13:47 Mis à jour le 05/12/2023 16:43

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Éducation : si le niveau des élèves est en baisse, "on reste dans la moyenne des pays de l’OCDE", souligne Adrien Misson, délégué syndical national Unsa pour le second degré Les derniers résultats du classement Pisa montrent que le niveau des élèves français est en baisse. Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges, et Adrien Misson, délégué syndical national Unsa pour le second degré, réagissent sur le plateau du 12/13 Info. (franceinfo)

franceinfo - E. Tran Nguyen

France Télévisions

Le 11h/13h

Édition du mardi 5 décembre 2023

Les derniers résultats du classement Pisa montrent que le niveau des élèves français est en baisse. Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges, et Adrien Misson, délégué syndical national Unsa pour le second degré, réagissent sur le plateau du 12/13 Info.

Le dernier classement Pisa est paru, mardi 5 décembre. Sur le plateau du 12/13 Info, Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges, et Adrien Misson, délégué syndical national Unsa pour le second degré, réagissent au niveau historiquement bas des élèves. "Ce n'est pas nouveau. Ça se dégrade. Il y a des enquêtes nationales, faites par le ministère de l'Éducation nationale qui montre que l'on est très en difficulté, et particulièrement en français et en mathématiques", explique Jean-Rémi Girard.

Le redoublement serait "un retour vers le passé"

De son côté, Adrien Misson veut "relativiser les choses". Si le niveau baisse, "on reste dans la moyenne des pays de l'OCDE", tient-il à souligner. Pour tenter de trouver des solutions à cette baisse de niveau, le ministère de l'Éducation nationale souhaiterait lever le "tabou du redoublement". Pour Jean-Rémi Girard, ce "n'est pas un tabou, mais c'est qu'on l'a fait disparaître du système éducatif français (…) sans le remplacer par quoi que ce soit". Pour Adrien Misson, réintroduire le redoublement serait "un retour vers le passé".