Cet article date de plus d'un an.

Guerre entre le Hamas et Israël : "On a assisté, impuissants, à la destruction de plusieurs hôpitaux", déplore un responsable de MSF

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 9min
Invité du 12/13 info, mardi 5 décembre, Michel-Olivier Lacharité, responsable des urgences de Médecins sans frontières (MSF), revient sur la situation humanitaire à Gaza.
Guerre entre le Hamas et Israël : "On a assisté, impuissants, à la destruction de plusieurs hôpitaux", déplore un responsable de MSF Invité du 12/13 info, mardi 5 décembre, Michel-Olivier Lacharité, responsable des urgences de Médecins sans frontières (MSF), revient sur la situation humanitaire à Gaza. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran Nguyen
France Télévisions
Invité du 12/13 info, mardi 5 décembre, Michel-Olivier Lacharité, responsable des urgences de Médecins sans frontières (MSF), revient sur la situation humanitaire à Gaza.

Médecins sans frontières (MSF) a lancé une campagne pour un cessez-le-feu immédiat et durable dans la bande de Gaza, alors que les combats ont repris après la fin de la trêve le 1er décembre. "Depuis le 1er décembre, les combats n'ont cessé de redoubler de violence. C'est toute la nuit et toute la journée que nos équipes sont témoins et entendent ces bombardements qui sont extrêmement lourds", expose Michel-Olivier Lacharité, responsable des urgences de MSF, dans le 12/13 info du mardi 5 décembre. Il constate un "afflux de blessés continu" dans les deux hôpitaux où MSF est présent.

"On a du mal à prendre en charge les blessés"

Depuis que la trêve a été levée, l'ONU parle d'un scénario encore plus infernal auquel les organisations humanitaires pourraient être incapables de répondre. "On a assisté, impuissants, à la destruction de plusieurs hôpitaux. Aujourd'hui, ils sont saturés. On a du mal à prendre en charge les blessés. Il n'y a plus de lits, donc il y a des personnes qui ne peuvent pas passer au bloc opératoire, parce que l'hôpital est saturé à la fois de blessés mais aussi de gens qui viennent s'y réfugier pour des raisons de sécurité", déplore Michel-Olivier Lacharité.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.