Propos racistes à l'Assemblée nationale : la réaction des électeurs après la déclaration du député RN Grégoire de Fournas
Deux territoires que, sur le papier, tout oppose. Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais) a voté à 70 % pour Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Vendredi 4 novembre, certains préfèrent ne pas commenter le dérapage raciste du député du Rassemblement national Grégoire de Fournas, qui a lancé, jeudi, en plein hémicycle : "Qu'il(s) retourn(ent) en Afrique", alors que Carlos Martens Bilongo, député de La France insoumise, posait une question sur les migrants en Méditerranée.
"Ça fait vraiment très mal d'entendre tout ça"
D'autres, en revanche, ont un avis plus tranché. "Il l'a dit pour le bateau", confie une habitante, qui prend la défense du député. "C'est quand même problématique", affirme une autre. Mais pour autant, cela ne semble pas bouleverser le regard de certains habitants sur le parti de Marine Le Pen. "C'est une phrase malheureuse. Il ne faut pas non plus en faire tout un plat", estime un habitant. À 200 km de là, sur un marché de Sarcelles (Val-d'Oise), le sujet était dans toutes les discussions. La ville fait partie de la circonscription du député de la Nupes, Carlos Martens Bilongo. "Ça fait vraiment très mal d'entendre tout ça, j'étais surprise", déplore une habitante de la commune, tandis qu'une autre fustige "le racisme" et la "méchanceté" du député RN.
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