: Vidéo Changer d’heure, trente-huit ans que ça dure…
Dans la nuit de samedi à dimanche, nous passerons à l’heure d’hiver, gagnant 60 minutes de sommeil. Changer d’heure, les Français n’ont jamais vraiment réussi à s’y faire. Aujourd’hui, seuls deux sur dix y sont favorables.
Trente-huit ans qu’on avance et qu’on retarde la pendule. Instauré en 1976 par le président Valéry Giscard d’Estaing en plein choc pétrolier, le changement d’heure n’a jamais su convaincre les Français. Depuis des années toujours la même question : à quoi ça sert ?
"Faire des économies"
Changer d’heure permettrait de faire des économies d’énergie, de "mieux faire coïncider le jour et la journée", pour citer VGE. L’idée est simple : entre mars et octobre, on avance les horloges d’une heure pour davantage profiter de la lumière naturelle. Mais les Français sont sceptiques quant aux économies réalisées.
Dans les années 1990, une autre question fait son apparition : quelles conséquences sur l’horloge biologique ? On accuse le changement d’heure de causer des troubles du sommeil. Politiques et spécialistes se succèdent pour dire tout le mal qu’ils pensent du changement d’heure. En 2009, vient le temps de la concorde : le chronobiologiste André Klarsfeld assure qu’une heure en plus ou en moins, ça ne change pas grand-chose, au final. "En 24 heures, 48 heures maximum, vos horloges internes sont recalées." Tout ça pour ça…
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