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JO de Paris 2024 : les judokas ukrainiens pourraient s’installer dans l’Aisne

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Des équipes de sportifs étrangers seront accueillis un peu partout, lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Les équipes de France Télévisions ont suivi une délégation de judokas ukrainiens qui a décidé peut-être de s’installer dans une petite commune de l’Aisne, à Bucy-Le-Long, 1 800 habitants.
JO de Paris 2024 : les judokas ukrainiens pourraient s’installer dans l’Aisne Des équipes de sportifs étrangers seront accueillis un peu partout, lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Les équipes de France Télévisions ont suivi une délégation de judokas ukrainiens qui a décidé peut-être de s’installer dans une petite commune de l’Aisne, à Bucy-Le-Long, 1 800 habitants. (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - J. Poissonnier, G. Naboulet, A. Bataller, C. Théophilos, A. Plu
France Télévisions
Des équipes de sportifs étrangers seront accueillis un peu partout, lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Les équipes de France Télévisions ont suivi une délégation de judokas ukrainiens qui a décidé peut-être de s’installer dans une petite commune de l’Aisne, à Bucy-Le-Long, 1 800 habitants.

Ce jour-là, Monsieur le Maire reçoit un invité très particulier. Nicolas Kukurika pourrait faire du village de Bucy-Le-Long (Aisne) la base arrière des judokas ukrainiens pendant les Jeux olympiques. Thierry Routier, le maire, est plein d’espoir. Du moins, si l’Ukraine est présente. Car le pays a prévenu qu’il ne participerait qu’à une seule condition. "Nous préparons les Jeux, mais nous n’y serons que si le comité olympique interdit aux athlètes russes et biélorusses de participer", déclare Mykola Kukurika, représentant de la délégation ukrainienne aux Jeux olympiques.

Un grand dojo entièrement rénové

À 60 ans, l’ancien lutteur a été chargé de ce repérage en France. Première étape : rencontre avec le proviseur du lycée, où une quinzaine d’athlètes pourrait être hébergée. Dans le village, il y a surtout un grand dojo entièrement rénové. Pour le convaincre, le club local a prévu une petite démonstration. Et si les Ukrainiens avaient aussi un rôle important ? "J’aimerais bien que les Ukrainiens puissent aussi porter la flamme, pour un peu rallier les sportifs entre eux", dit un jeune sportif. La flamme olympique portée par des Ukrainiens, Mykola Kukurika en rêve. Opération séduction réussi, mais pour l’Ukrainien, le travail n’est pas terminé. Pour les autres disciplines, il doit encore visiter plusieurs villages français.

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