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Présidentielle : Valérie Pécresse dévoile officiellement son projet de "rupture"

La candidate LR a défendu un "projet de droite républicaine", promettant "une reconstruction plus juste avec quatre engagements" sur la puissance du pays, l'autorité, la prospérité durable et le pacte social.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Valérie Pécresse, à Paris, le 14 mars 2022. (THOMAS COEX / AFP)

A quatre semaines du premier tour, elle dévoile son programme en détail. Valérie Pécresse (LR) a officiellement présenté, lundi 14 mars, son projet présidentiel "de rupture" et de "reconstruction" (en PDF), le présentant comme le seul "crédible" face à Emmanuel Macron. La candidate LR a défendu un "projet de droite républicaine", sans grande mesure nouvelle, mais promettant "une reconstruction plus juste avec quatre engagements" sur la puissance du pays, l'autorité, la prospérité durable et le pacte social.

Elle a notamment mis en avant, dans un document de synthèse, 12 "mesures phares". Parmi elles, 16 000 recrutements dans la justice, l'instauration de quotas d'immigration, une hausse de 10% des salaires, le retour des allocations familiales universelles, l'envoi de 4 000 médecins dans les maisons de santé... Son projet promet "deux fois plus d'économies" (84 milliards d'euros) que de dépenses" (42 milliards).

"Dépenser mieux et moins l'argent public"

La candidate, qui peine à remonter dans les sondages, où elle pointe à la quatrième voire à la cinquième place, l'a martelé : "Je serai la surprise du second tour par la puissance et la crédibilité de mon projet." "Si les Français veulent quelqu'un de confiance pour faire un vrai projet courageux de réformes, il ne faut pas qu'ils prennent la copie, mais l'original", a-t-elle ajouté, promettant de "faire les réformes puissantes que la droite voulait faire en 2017".

Souhaitant "reconstruire une prospérité durable", elle a prévenu : "Il va falloir travailler plus, dépenser mieux et moins l'argent public", avec une réforme des retraites "à 65 ans", et la suppression de 200 000 postes de fonctionnaires. Pour libérer le travail, elle a prôné un "vrai bouquet de pouvoir d'achat" et a répété sa volonté d'une hausse de 10% des salaires net jusqu'à 2 800 euros mensuels.

Concernant le prix des carburants, elle a souhaité "que l'Etat s'engage à rendre tous les surplus de recettes fiscales" et une révision automatique des barèmes kilométriques.

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