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Du RPF aux "Républicains", les différents noms adoptés par le principal parti de droite français

L'UMP sera renommé "Les Républicains" en mai. Soit le sixième nom pour le principal parti de la droite.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 24/04/2015 21:15

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"Les Républicains". C'est le nouveau nom que devrait adopter l'UMP lors du congrès du parti, le 30 mai prochain. Il s'agirait du sixième changement de dénomination pour le principal parti de droite, depuis la Seconde guerre mondiale. Francetv info revient sur les noms - et les logos - choisis par la droite française durant les 70 dernières années.

1947 : le RFP

Le Rassemblement du peuple français (RPF) a été créé par Charles de Gaulle en 1947. Mais aux élections locales de 1953, le parti perd la moitié de ses suffrages. Le général de Gaulle se retire un temps de la vie politique et le RPF disparaît définitivement, le 13 septembre 1955.

1958 : l'UNR

Charles de Gaulle revient au pouvoir en juin 1958, alors que la France est embourbée dans la Guerre d'Algérie, et fait adopter la Constitution de la Ve République. Il fonde alors l'Union pour la nouvelle République (UNR). Après sa fusion avec les gaullistes de gauche de l'Union démocratique du Travail, en 1962, le parti devient l'UNR-UDT.

1967 : l'UDR

Après des élections législatives remportées de justesse, en 1967, les membres du principal parti de droite décident de changer de nom. L'UNR-UDT devient l'Union des démocrates pour la République.

1976 : le RPR

Jacques Chirac, en conflit personnel avec le président Valéry Giscard-d'Estaing, fonde le Rassemblement pour la République (RPR), en 1976. Ce nom, qui restera inchangé jusqu'en 2002, est celui porté le plus longtemps par un parti de droite depuis 1945.

2002 : l'UMP

En 2002, les trois principaux courants de la droite - gaullistes, libéraux et centre droit- se rassemblent sous une même bannière : l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

2015 : les Républicains

L'UMP se prépare donc à devenir "Les Républicains". Une nouvelle dénomination déjà vivement critiquée par la gauche, mais aussi au sein même du parti. "Ça ne va pas être facile de dire : j'appartiens aux Républicains, a estimé Alain Juppé, mercredi 22 avril. C'est un concept un peu englobant, il y a beaucoup de républicains partout en France."