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Gouvernement : le RN Jean-Philippe Tanguy raille "un remaniement de fin de règne"

Publié le 21/07/2023 10:55

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franceinfo

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Après le remaniement qui a eu lieu ce jeudi, Jean-Philippe Tanguy, le président délégué du groupe Rassemblement National à l'Assemblée estime que "si le président de la République pense relancer son gouvernement avec ces quelques changements vraiment très superficiels, il ne se passera pas grand chose".

"C'est un remaniement de fin de règne", raille le président délégué du groupe Rassemblement National (RN) à l'Assemblée, Jean-Philippe Tanguy, vendredi 21 juillet sur franceinfo, après la réorganisation de l'équipe de la Première ministre, Elisabeth Borne. "C'est ce genre de remaniement qu'on avait, dans les mandats précédents, quelques mois avant une élection présidentielle et un changement de majorité", insiste-t-il. "C'est assez consternant".

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"Si le président de la République pense relancer son gouvernement avec ces quelques changements vraiment très superficiels, il ne se passera pas grand chose", prédit-il. Seuls 11 changements ont été décidés jeudi 20 juillet par Emmanuel Macron et la cheffe du gouvernement. Jean-Philippe Tanguy pointe aussi "un resserrement sur la macronie", alors que plusieurs fidèles du chef de l'Etat ont été promus ou bien ont fait leur entrée au gouvernement, au détriment de personnalités issues de la société civile.

Parmi eux : Gabriel Attal, soutien de la première heure du président. Précédemment ministre chargé des Comptes publics, il devient ministre de l'Education nationale. Parmi les priorités qu'il a fixé à son arrivée rue de Grenelle, dans la soirée du jeudi 20 juillet, il a cité "le respect de l'autorité et les savoirs fondamentaux au cœur de l'école". "Je pense que monsieur Attal fera malheureusement le contraire de ce qu'il annonce", accuse déjà le député RN de la Somme.

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En effet, "un des problèmes fondamentaux, à l'Education nationale, c'est que ce ministère n'est pas tenu par la volonté politique, mais par une haute administration qui menotte l'action politique et qui veut imposer son programme de déconstruction de l'éducation qu'elle mène depuis 40 ans contre vents et marées", avance-t-il.