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Primaire de la gauche : les camps des finalistes veulent sauver le second épisode

La polémique autour de la participation au premier tour de la primaire de la gauche se poursuit mardi. Pour autant, les camps des deux finalistes veulent calmer le jeu. Une volontée affichée au groupe PS à l'Assemblée nationale. 

Article rédigé par Julie Marie-Leconte, franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Les camps des deux finalistes veulent calmer le jeu, pour passer à la campagne du second tour de la primaire de la gauche. (JOEL PHILIPPON / MAXPPP)

L'annonce des chiffres du premier tour de la primaire de la gauche a donné lieu à une série de couacs toute la journée de lundi. Les organisateurs ont reconnu un bug, puis l'erreur humaine d’un permanent socialiste. Lors de la traditionnelle réunion du groupe PS à l'Assemblée nationale, mardi 24 janvier, les députés, sans enfoncer le clou, ont exprimé une certaine gêne.

"Excuses" et "garanties" réclamées 

Visiblement, les explications du PS ne suffisent pas à Annick Lepetit, porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Accuser un salarié du PS, ce n’est pas sérieux, dit-elle en résumé. "Les militants savent qu’ils vont devoir à nouveau être au rendez-vous. Ils attendent des excuses sur la manière dont depuis 48 heures, les résultats sont annoncés", déclare la députée de la 3e circonscription de Paris.  

L’essentiel est bien de sauver la deuxième partie de la primaire. Dans les entourages des deux finalistes, on calme donc le jeu. Pour Christian Paul, soutien d’Arnaud Montebourg, maintenant rallié à Benoît Hamon, la primaire doit continuer. "Un soir de primaire ou d’élection, il y a une énorme pression pour avoir des résultats le plus tôt possible et ça peut créer, probablement quelques dysfonctionnements", déclare le député socialiste de la Nièvre. L'élu estime que "l’ordre d’arrivée des candidats n’est pas mis en cause". Christian Paul ne voit donc pas "de motifs sérieux" pour une remise en cause du premier tour de la primaire de la gauche.

David Habib, proche de Manuel Valls, réclame toutefois des garanties, d'autant plus qu'une participation en hausse est souhaitée au second tour, dimanche prochain. Le député des Pyrénées-Atlantiques attend "des assurances sur les conditions d’organisation". David Habib apprécierait "un effort dans la remontée des résultats", en ajoutant "la nécessité absolue de dire ce qui s’est passé".

Il revient au PS de trouver le moyen de convaincre pour lever les soupçons et tourner la page afin de passer à la prochaine étape cruciale, le débat de mercredi soir.

Primaire de la gauche : les couacs du premier tour gênent la campagne du second tour - un reportage de Julie Marie-Leconte à l'Assemblée nationale

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