Primaire de la gauche : Vincent Peillon s'est acquitté des sommes qu'il devait au PS
Le candidat à la primaire de la gauche n'avait pas payé sa quote-part d'eurodéputé depuis 2014 ni sa cotisation de militant socialiste depuis plus de trois ans, a révèlé "Le Canard enchaîné".
A peine candidat et déjà attaqué. Selon Le Canard enchaîné du mercredi 14 décembre, Vincent Peillon n'avait pas payé sa quote-part d'eurodéputé depuis son élection en mai 2014, ni sa cotisation de militant socialiste depuis plus de trois ans. D'après l'hebdomadaire, le nouveau candidat à la primaire de la gauche devait donc environ 20 000 euros au Parti socialiste. Une dette dont il se serait "acquitté", selon des membres du Parti socialiste.
Selon Le Canard enchaîné, Vincent Peillon avait jusque-là "superbement ignoré les relances qui lui ont été faites par mail". Or le temps pressait : le candidat se devait de régulariser sa situation avant le 15 décembre à 18 heures, sous peine de ne pas pouvoir concourir à la primaire, affirmait un proche de Jean-Christophe Cambadélis dans les colonnes du journal.
"Cette question va être réglée dans les 24 heures"
Devant la caméra de LCI, mardi soir, Vincent Peillon avait promis de régler la facture "dans les 24 heures". C'est donc chose faite. Le candidat a également regretté "des boules puantes" et souhaite plutôt "un beau débat d'idées".
Selon un journaliste de RTL, la secrétaire d'Etat chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, Pascale Boistard, "a évoqué, au dernier Conseil des ministres, l'ardoise de Peillon auprès du PS". Pour les soutiens de ce dernier, c'est donc Manuel Valls qui serait à l'origine de cette révélation.
P. Boistard a évoqué au dernier conseil des min. l'ardoise de Peillon auprès du #PS, preuve pour ses soutiens que #Valls est derrière.
— Benjamin Sportouch (@BSportouch) 13 décembre 2016
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.