Ils voulaient peser et s'opposer à l'effacement du parti socialiste au sein de l'alliance de gauche de la Nupes. Mais les dissidents du PS ont raté leur pari aux législatives avec des scores décevants. Ces derniers se retrouvent ce samedi 16 juillet, dans la Sarthe, à l'initiative du maire du Mans Stéphane Le Foll, pour tenter d'incarner une "nouvelle fédération de gauche" et pour imaginer la gauche de demain. Un objectif qui paraît encore lointain.>> PS : "Il n’y a jamais eu de purge", se défend Olivier FaureD'ailleurs, "Au PS il n’y a plus grand-chose à perdre, il n’y a plus rien", lâche, un peu désabusé, François Hollande, qui sera absent pour raison d'agenda, mais qui dit soutenir la démarche. L'ancien président de la République estime qu'il "faut aller au bout de la clarification au PS" et reconstruire une force en capacité de remporter la présidentielle de 2027.Le passéCe rendez-vous, initié par l'ancien ministre Stéphane Le Foll à Arnage, tente de poser les fondations d'une "nouvelle fédération de gauche". L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve - dont le nom est apparu dans les Uber Files récemment - et la présidente de région Occitanie Carole Delga seront présents à distance, en visio-conférence. L'ancien premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis y sera. Tous sont conscients que la ligne qu'ils incarnent est vue comme le passé par l'actuelle direction.L'accord avec la Nupes a donné un sérieux coup de barre à gauche au PS. Le maire du Mans et ses alliés cherchent, eux, une troisième voix entre le centre gauche et Emmanuel Macron, une gauche de responsabilité loin de la radicalité des Insoumis. Sauf que les résultats des dissidents PS aux législatives ne valident pas leur stratégie et que d'autres anciens ministres socialistes, comme François Rebsamen, leurs disputent ce segment politique.