Propos racistes à l'Assemblée nationale : Sébastien Chenu "trouve scandaleux que l’extrême gauche utilise la couleur de peau de son député pour ouvrir la polémique"
Après les propos polémiques du député RN Grégoire de Fournas, qui a admis avoir prononcé la phrase "qu'il(s) retourne(nt) en Afrique", lors de la prise de parole du député LFI Carlos Martens Bilongo, le porte-parole du RN, déplore sur franceinfo que "l'extrême gauche utilise la couleur de peau de son député pour ouvrir la polémique".
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"Grégoire de Fournas parlait du bateau, il indiquait que ces bateaux de SOS Méditerranée raccompagnent les migrants sur les ports d'où ils viennent. C'est un débat politique", défend vendredi 4 novembre sur franceinfo Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national, député RN du Nord et vice-président de l'Assemblée nationale.
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Le député RN Grégoire de Fournas a admis avoir prononcé la phrase "qu'il(s) retourne(nt) en Afrique", lors de la prise de parole du député LFI Carlos Martens Bilongo. Et non "Retourne en Afrique" comme l'ont entendu certains parlementaires. Il assure qu'il parlait du bateau de SOS Méditerranée. "L'extrême gauche est contredite ce matin par le compte-rendu de l'Assemblée nationale", assure Sébastien Chenu.
Pour Carlos Martens Bilongo, même si son collègue rajoute un "qu'il", plusieurs députés ont "entendu la même chose" et "une chose est sûre" que son collègue dise "Qu'ils" ou "Qu'il retourne(nt) en Afrique", ce sont des propos "racistes". Le compte-rendu de l'Assemblée nationale rapporte cette phrase au singulier mais il faut encore déterminer si le député Grégoire de Fournas s'adressait au collège de la France insoumise ou s'il parlait – comme il l'assure – du bateau de migrants.
À la question "Auriez-vous pu tenir ces propos ?", Sébastien Chenu répond : "Il se trouve qu’a priori ils n’arrivaient pas d’Afrique donc je n’aurais pas dit qu’ils retournent en Afrique mais qu’ils retournent d’où ils viennent." Il ajoute qu’il "est attaché aux droits des êtres humains : un individu qui tombe à l’eau, on ne le laisse pas se noyer. Je n’ai pas d’ambiguïté là-dessus". Le député du Rassemblement national "trouve scandaleux que l’extrême gauche utilise la couleur de peau de son député pour ouvrir la polémique".
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