Assemblée nationale : "Qui pourrait être le plus consensuel ?", questionne un politologue à propos de la présidence
Le président de l'Assemblée nationale est élu s'il obtient la majorité absolue des voix durant les deux premiers tours des votes. Sinon, c'est le candidat arrivé premier au troisième tour qui est élu. Ce mode de scrutin soulève une question puisque "ça ouvre le scénario que le président de l'Assemblée nationale élu au troisième tour le soit avec une minorité", explique Emmanuel Rivière, politologue, enseignant à l'université Paris 1/ Sciences Po, invité du 11/13 info, jeudi 18 juillet.
Un candidat du centre ?
Selon lui, "le scrutin législatif, dans sa modalité actuelle (…) échoue à accomplir la principale vertu qu'on lui prêtait, c'est-à-dire de dégager automatiquement des majorités". "La question qui pourrait se poser, c'est qui pourrait être le plus consensuel ?", demande-t-il. Dans ce cas, un candidat du centre pourrait être privilégié, "ce qui ferait une sorte de continuité par rapport à la présidence sortante, ce qui est un peu problématique", affirme Emmanuel Rivière.
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