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Michèle Sabban, vice-présidente PS d'Ile-de-France, renonce à son logement social

Elle louait 70 m2 dans le 13e arrondissent pour 1 218 euros par mois.

Article rédigé par franceinfo
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Michèle Sabban, le 23 février 2013 à Bobigny (Seine-Saint-Denis).  (MAXPPP)

Face à la polémique, Michèle Sabban renonce et règle ses comptes. La vice-présidente (PS) de la région Ile-de-France a annoncé jeudi 26 juin qu'elle quittait le logement social parisien dont elle bénéficiait.

Le 18 juin, Marianne avait révélé que l'élue vivait depuis dix ans dans un appartement de 70 mètres carrés dans le 13e arrondissement de Paris, pour un loyer de 1 218 euros. Selon les calculs de l'hebdomadaire, la vice-présidente du conseil régional touche 48 000 euros par an, alors que le plafond de ressources est fixé à 41 434 euros annuels, soit un dépassement de plus de 7 000 euros. "Faux, je ne le dépasse que de 16 euros", avait alors assuré Michèle Sabban.

"Je paye mon loyer, d'autres ne paient pas leurs PV"

Dans une interview au Parisien (article payant) publiée le 26 juin, l'élue explique avoir pris la décision de quitter son logement après avoir "entendu Bernard Debré évoquer [son] cas mardi à l'Assemblée nationale". Lors de la séance des questions d'actualité, le député UMP de Paris avait interpellé le Premier ministre, Manuel Valls, sur ce logement social occupé par la responsable socialiste. "Je ne souhaitais pas polluer les discussions nationales", poursuit-elle, assurant avoir bénéficié de ce logement après un divorce. "La région a fait un courrier pour me recommander, mais elle n'est pas attributaire de logements, je n'ai donc pas bénéficié de passe-droit. Si j'avais pu me loger dans le privé, je l'aurais fait", dit-elle encore.

A demi-mot, elle accuse Jean-Vincent Placé, conseiller régional EELV d'Ile-de-France et sénateur, d'être à l'origine de ces révélations. Elle rappelle que c'est elle qui a divulgué l'affaire de ses 113 PV impayés. "Il y a quelques semaines, ce monsieur disait à la buvette du Sénat : 'je ferai payer Michèle Sabban'. Je paye mon loyer, d'autres ne paient pas leurs PV", conclut, amère, la socialiste.

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