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Vidéo "Crétin", "imbécile", "sujets de merde"... Quand Jean-Luc Mélenchon perd ses nerfs

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Petite compilation non exhaustive des colères du leader de La France insoumise.

Cris, menaces et colère : les perquisitions menées au siège de La France insoumise et au domicile de Jean-Luc Mélenchon, mardi 16 octobre, ont suscité de vives réactions de l'intéressé, qui a filmé l'intervention. Son attitude lui a d'ailleurs valu l'ouverture d'une enquête pour "menaces" et "violences" sur des policiers et des magistrats, par le parquet de Paris. A l'Assemblée nationale, le leader de La France insoumise s'est moqué de l'accent d'une journaliste de France Télévisions.

Ce n'est pas la première fois que le leader de La France insoumise se fait remarquer pour son caractère explosif. En mars 2010, il avait déjà repris de volée un étudiant en journalisme avec qui il évoquait l'hypothétique réouverture des maisons closes : "Donc avec moi vous parlez de politique et vos sujets de merde, vous allez les faire avec des gens qui veulent répondre à la merde."

"Vous êtes un crétin et c'est tout"

Outre les journalistes, Jean-Luc Mélenchon a une autre cible privilégiée, le Front national. Il y a seize ans, sur le plateau d'une émission de France 3, Jean-Luc Mélenchon avait répondu violemment à Marine Le Pen, qui l'accusait d'être malhonnête. "Moi ? Mais qui elle est celle-là ? Qu'est-ce que j'ai fait moi ?"

Quand il ne tient pas tête à la dirigeante d'extrême droite, il s'écharpe avec un militant FN en mai 2012 sur un marché d'Hénin-Beaumont (Hauts-de-France). Il le traite de "crétin" alors que l'individu surestime ses rémunérations. "Alors je gagne 40 000 euros, espèce d'imbécile (...) Je ne te taperai pas. Tu es un crétin et c'est tout", cingle-t-il. L'épisode du mardi 16 octobre montre qu'il ne s'est pas calmé, preuve en est un face-à-face tendu avec un policier dans les locaux de La France insoumise. Yeux exhorbités, quasiment tête contre tête, il gronde : "Allez faire votre métier de policier. La République, c'est moi. C'est moi qui suis parlementaire. Poussez-vous de là ! Ouvrez-moi cette porte !"

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