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Universités d'été de La France insoumise : "Ce qui compte, c'est le message, pas la personne", l'épineuse question de la succession de Jean-Luc Mélenchon

Depuis son dernier échec à la présidentielle, le leader insoumis dit vouloir se retirer progressivement de la scène politique. Pourtant, il est partout aux universités d'été des Insoumis, près de Valence, dans la Drôme. Et la jeune garde politique s'interroge.

Article rédigé par franceinfo - Victoria Koussa
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le leader de la France insoumise Jean Luc Mélenchon, en pleine séance de dédicace lors de la première journée des AMFIS, les universités d'été du parti de gauche La France Insoumise, à Châteauneuf-sur-Isère, dans la Drôme.  (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS)

Comme un aimant... Jean-Luc Mélenchon attire tous les militants quand il déambule près du lac où se tiennent les universités d'été de LFI, les AMFiS, à Châteauneuf-sur-Isère, dans la Drôme.

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Le leader des Insoumis a l'air d'avoir du mal à renoncer à cette popularité : "Pardon, je suis en retrait, pas en retraite, et je ne suis pas mort. Jusqu'à mon dernier souffle, je suis un combattant, je suis engagé", fait-il remarquer. Pourtant, dans les actes, l'ancien député se détache. Il propulse son lieutenant Manuel Bompard dans sa circonscription marseillaise, vante devant les journalistes les qualités de sa protégée, Mathilde Panot, présidente du groupe à l'Assemblée.

L'après Jean-Luc Mélenchon se prépare, mais Souad ne veut pas y croire : "Je suis une fidèle de Jean-Luc, je le resterai toute ma vie... Je pense que la transition doit se faire avec lui. C'est un militant, il militera jusqu'à la fin de sa vie ! Et quand vous avez ça qui coule dans vos veines, vous ne pouvez pas lâcher du jour au lendemain..." A côté, gobelet à la main, Margaret, elle, ne tient pas plus que ça à la personne : "Ce qui compte, c'est le message, et ce n'est pas la personne. Personne n'est irremplaçable, ce sera différent, mais bien aussi je pense."

Adrien Quatennens et Mathilde Panot plébiscités 

Qui alors pour remplacer celui qui porte le visage de la France insoumise ? La jeune garde se montre, comme le député du Nord Adrien Quatennens, présent sur scène, devant Gisèle et Solange : "Il n'y a pas qu'Adrien !, glisse cependant la première. Et avec la montée de tous ces nouveaux élus à l'Assemblée nationale, on va peut être découvrir des gens qui pourront le faire aussi bien. Je ne dis pas qu'il n'est pas capable de le faire, attention !" La seconde a sa préférence : "Il y a Mathilde Panot quand même, qui pour moi, est plus dans la lignée de Jean-Luc Mélenchon..."

Car la Nupes a rebattu les cartes auprès des militants insoumis. L'élan de personnalités venues de tous les milieux a changé la vision de Warda sur le parti : "On a des députés qui viennent de partout : du milieu rural, du milieu des quartiers populaires... Je pense qu'au contraire justement, avoir une personne entre guillemets neutre en tant que représentant permettrait de rassembler tous ces nouveaux visages qu'on a, et ces visages qui représentent la population française dans son ensemble." 

En interne, rien n'est lancé officiellement pour la succession du patron. Du moins, pas avant qu'il ne donne son top départ. 

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