Rentrée politique : Fabien Roussel appelle à construire "des majorités plus larges" grâce au "mouvement social"

Article rédigé par Marie-Violette Bernard, Luc Chagnon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le chef de file du Parti communiste Fabien Roussel lors des universités d'été du parti à Strasbourg (Bas-Rhin), le 27 août 2022.  (PATRICK HERTZOG / AFP)

Les quatre principaux partis de la Nupes tiennent leurs rassemblements de rentrée ce week-end, séparément.

Ce qu'il faut savoir

Fabien Roussel a appelé, samedi 27 août, les communistes réunis en université d'été à Strasbourg (Bas-Rhin) à accompagner le "mouvement social" pour construire des "majorités beaucoup plus larges" que la seule Nupes, afin de "résister à la politique des droites". "Notre responsabilité à nous, c'est de permettre aux millions de Français qui veulent le changement de pouvoir se mobiliser, quelles que soient leurs différences et quelles que soient nos différences entre nous", a souligné le secrétaire national du PCF, dans un amphithéâtre de la capitale alsacienne, face à environ 500 militants. Ce direct est maintenant terminé.

• Elisabeth Borne chante les louanges de Renaissance devant les cadres de la majorité. La Première ministre a vanté samedi la nouvelle entité présidentielle Renaissance, qui doit réunir les partis de La République en Marche, Territoires de Progrès et Agir, y voyant une "indispensable" "maison du dépassement" de la droite et de la gauche. "Bâtissons notre Renaissance. Bâtissons notre maison du dépassement !", a lancé la cheffe du gouvernement devant plusieurs centaines de cadres de la majorité présidentielle réunis en séminaire à Metz (Moselle).

• Olivier Faure appelle à "dépasser le conflit" interne au PS autour de la Nupes. Le premier secrétaire du Parti socialiste a jugé samedi, lors de l'université d'été du parti à Blois (Loir-et-Cher), que le moment était venu de "dépasser le conflit" interne concernant la nouvelle alliance de gauche Nupes, dénonçant "un combat d'arrière-garde" qui se profile au futur congrès. "Le débat dans ce parti [autour de la Nupes] a été vif. Comment aurait-il pu en être autrement ?", a reconnu le chef de file du PS. "Il est logique que l'affrontement laisse des traces", mais "la page doit se tourner", a-t-il souligné.

 Jean-Luc Mélenchon veut des compromis. "Je déplore que le gouvernement ait choisi une ligne d'affrontement avec le peuple de ce pays. Son unique programme annoncé pour l'instant, c'est finir de dévaster l'école, remettre en cause la retraite et l'assurance-chômage", a déploré le leader "insoumis", invité du "13 Heures" de TF1 samedi 27 août. Le chef de file de LFI a également critiqué les propos d'Emmanuel Macron sur "la fin de l'abondance". "Il ne se rend pas compte qu'il parle à des gens qui sont dans le dénuement, qu'il y a 9 millions de pauvres", a-t-il estimé, rappelant également la tenue d'une marche à la mi-octobre pour "entrer en confrontation avec cette mauvaise politique"Suivez notre direct.

 Des rassemblements de rentrée séparés pour les partis de la Nupes. Trois mois après la constitution de la nouvelle alliance de gauche, les quatre principaux partis de la Nupes organisent des rassemblements séparés mais avec de nombreux invités communs. Un porte-parole du PS, Pierre Jouvet, a plaidé samedi pour ancrer ce partenariat sur le long terme : "Je souhaite qu'en 2027, la gauche soit unie et rassemblée derrière une seule candidature à l'élection présidentielle", a affirmé le maire de Saint-Vallier (Drôme) sur France Inter, envisageant aussi une liste commune lors des européennes de 2024.