Présidentielle : la journaliste Audrey Pulvar écartée de l'antenne de CNews pour avoir signé une pétition anti-FN
La direction de la chaîne reproche à la journaliste d’avoir manqué à son devoir de réserve et de neutralité, d'après "Le Parisien".
Le Parisien affirme, mercredi 26 avril, que Audrey Pulvar a été écartée de CNews pour avoir signé une pétition anti-FN. D'après le quotidien, "la direction de la chaîne reproche à la journaliste d’avoir manqué à son devoir de réserve et de neutralité".
Cette pétition, lancée par Laurence Rossignol, ministre des Familles, est intitulée "Féministes, nous ne voulons pas du Front national. Nous votons Emmanuel Macron !". Outre Audrey Pulvar, elle a également été signée par Julie Gayet, la réalisatrice Zabou Breitman, Agnès Jaoui ou encore François Laborde.
Des dirigeants frontistes s'emparent de l'affaire
Pour Florian Philippot, vice-président du FN, cette signature pose "un vrai problème d'impartialité".
Pétition contre MLP signée par Audrey Pulvar, qui anime des émissions politiques sur @cnews. Ça pose un vrai problème d'impartialité. https://t.co/2iPtvyN8wa
— Florian Philippot (@f_philippot) 26 avril 2017
De son côté, David Rachline, sénateur-maire FN de Fréjus, et directeur de campagne de Marine Le Pen, avait réclamé la suspension de "sa participation aux émissions politiques".
Partialité d'@AudreyPulvar : j'écris au directeur de la rédaction de @CNEWS. Il doit suspendre sa participation aux émissions politiques ! pic.twitter.com/G4ePUex1Sg
— David Rachline (@david_rachline) 26 avril 2017
"Comme en 2002"
Sur Twitter, la journaliste a indiqué s'engager contre le Front national, comme elle l'avait fait en 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen était arrivé au second tour de la présidentielle, à la surprise générale.
@Pignou_ Et oui, c'est bien moi. Comme en 2002.
— Audrey PULVAR (@AudreyPulvar) April 26, 2017
Des "journalistes-éditorialistes" d'extrême droite "déroulent le programme du FN dans des médias généralistes. Ça ne gêne personne", a-t-elle également fait valoir alors qu'un internaute estimait que sa signature posait "un souci".
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