Vidéo Hollande refuse de polémiquer sur la "colère" de Valls
Selon des propos rapportés par "Le Monde", le livre de confidences "Un président ne devrait pas dire ça..." a provoqué "la 'colère' du Premier ministre et une forme de 'honte', selon lui, chez les militants et les élus socialistes".
François Hollande refuse de polémiquer sur la "colère" que son livre de confidences aurait suscitée chez son Premier ministre, Manuel Valls. Interrogé par les journalistes, samedi 29 octobre, à l'issue d'une visite du centre d'accueil et d'orientation pour migrants, à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), le chef de l'Etat a préféré appeler à se concentrer sur les "sujets de préoccupation des Français", à six mois de l'élection présidentielle.
"Des commentaires qui ne peuvent pas s'ajouter à des commentaires"
Selon des propos rapportés par Le Monde dans son édition datée de samedi, l'ouvrage Un président ne devrait pas dire ça... a provoqué "la 'colère' du Premier ministre et une forme de 'honte', selon lui, chez les militants et les élus socialistes". Prié de dire s'il jugeait les déclarations de Manuel Valls normales, le chef de l'Etat a répondu : "Chacun doit être à sa tâche, moi je suis à la mienne, le Premier ministre aussi, nous devons régler les grands sujets qui préoccupent les Français."
"Nous le voyons, la lutte contre le chômage, nous avons des premiers résultats, nous le voyons avec la sécurité, elle est nécessaire, nous avons répondu aux inquiétudes et à la colère des policiers, a-t-il avancé à la presse . Il y a aussi ces questions de réfugiés, de démantèlement du camp de Calais, voilà les sujets. Le reste, ce sont des commentaires qui ne peuvent pas s'ajouter à des commentaires, a-t-il ajouté. Il y a trop à faire, c'est trop important de diriger le pays en ce moment, moi je n'ai pas d'autre préoccupation."
Manuel Valls, qui s'était jusqu'ici toujours montré loyal à l'égard d'un président dont la capacité à se présenter pour un second mandat semble compromise, s'est posé cette semaine en recours de la gauche en vue de la présidentielle de 2017.
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