François Fillon, un candidat qui arrange la gauche
Au Parti socialiste, une candidature Fillon, inattendue jusqu'à dimanche soir, est maintenant considérée comme une opportunité pour rassembler les électeurs de gauche.
En déplacement à Alfortville (Val-de-Marne) ce lundi 21 novembre, Manuel Valls s'est exprimé, après le résultat du premier tour de la primaire de la droite. "La France n'a pas besoin de solutions ultralibérales et conservatrices. Il faut et il faudra dire que lorsqu'on propose de supprimer 500 000 fonctionnaires, ce sont moins de professeurs, moins d'agents hospitaliers, moins de services publics de proximité, moins de policiers, moins de gendarmes, alors que nous avons besoin sur notre territoire, d'un renforcement du dispositif de sécurité."
Les partis politiques "malades"
Pour Manuel Valls comme pour François Hollande, cet adversaire inattendu montre que rien n'est joué. Ils y voient même une possibilité pour la gauche de conserver ses chances. Emmanuel Macron qui trouble le jeu à gauche, a réagi ce lundi matin et renvoie dos à dos Alain Juppé et François Fillon et dénigre le système de la primaire. "Ce que j'ai dit des primaires, c'est qu'au fond elles ont été inventées parce que les partis politiques sont aujourd'hui extraordinairement malades. Le rôle des partis politiques c'est de mobiliser des militants, de définir un leader et de construire une idéologie commune." Si la gauche se réjouit d'avoir face à elle un candidat très à droite, il lui reste une question : comment se qualifier pour être présente au second tour de la présidentielle ?
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