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Démission, évictions... La composition du bureau politique des Républicains provoque des remous

Les Républicains ont entériné samedi, à l'occasion de leur Conseil national, leur nouveau bureau politique. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Laurent Wauquiez à la tribune du Conseil national des Républicains, à Paris, le 27 janvier 2018.  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Claquements de porte chez les Républicains. Le parti a entériné samedi 27 janvier, à l'occasion de son Conseil national, son nouveau bureau politique, dont la composition est décriée. Constitué pour deux ans et demi, il comprend trois collèges: un de cinquante parlementaires, un de 20 non-parlementaires et 10 représentants des fédérations.

Sortent notamment du bureau politique le juppéiste Benoist Apparu, la députée des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot, l'ex-Garde des Sceaux Rachida Dati.

"Trop, c'est trop"

Le sénateur de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, a fait savoir sur Twitter qu'il quittait "ce jour la présidence de la Fédération LR 93". "Je découvre au Conseil national que je sors du bureau politique, comme (le maire d'Aulnay) Bruno Beschizza. Trop, c'est trop", dénonce-t-il.

"Le seul rassemblement que [Laurent] Wauquiez réussit à faire, c'est le rassemblement de tous ceux qui pensent comme lui. Pour le reste c'est une purge inédite: de Chirac à Sarkozy, aucun chef de la droite n'a jamais été si brutal", a fustigé de son côté sur Twitter Pierre Liscia, élu du 18e arrondissement et proche de Florence Portelli.

"C'est une purge"

"C'est une purge!", s'emporte pour sa part une source parlementaire LR, pour qui l'éviction de Philippe Dallier et Bruno Beschizza est un "très mauvais signal dans un département de reconquête comme le 93". La liste du bureau politique, relève-t-on de même source, "fait la part belle en revanche à tous les élus de sa région", Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez depuis fin 2015.

"Je pars en espérant toujours que ceux qui ne sont pas exactement sur ta ligne ont une encore une palce chez les républicains", écrit Philippe Dallier.

Quant à la Commission nationale d'investiture (CNI), Jean-François Copé en est écarté. Le maire de Meaux demeure membre du bureau politique en tant qu'ancien président de l'UMP. La présidence de la CNI a été confiée à Eric Ciotti, grand rival du maire de Nice Christian Estrosi, très critique envers Laurent Wauquiez et qui n'est plus membre du bureau politique du parti.

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