Florence Portelli, candidate à la présidence des Républicains : "Ce parti fonctionne de manière ringarde"
Florence Portelli, candidate à la présidence des Républicains, critique sur franceinfo, mercredi, le fonctionnement d'un parti "totalement archaïque et ringarde" et appelle à "changer son mode de fonctionnement".
Florence Portelli, maire de Taverny (Val-d'Oise) et ancienne porte-parole de François Fillon lors de la campagne présidentielle, a annoncé sa candidature à la présidence du parti Les Républicains, mercredi 30 août, et elle en a expliqué les raisons sur franceinfo.
Florence Portelli dénonce "l'archaïsme" du parti et avance sa candidature comme une réponse. "J'y vais réellement, ce n'est pas une candidature de témoignage. Ce parti fonctionne de manière totalement archaïque et ringarde et qu’il faut changer son mode de fonctionnement".
"Cela fait très longtemps qu'il y a des idées que je défends qui ne sont, à mon avis, pas suffisamment portées, a expliqué Florence Portelli sur franceinfo. Des idées que la droite a soulevées il y a très longtemps, et à laquelle elle n'a pas su répondre, notamment en ce qui concerne les fractures sociales et territoriales. On a un problème de socle, de base électorale, lié au fait qu'on s'est coupés d'une partie du peuple, d'une partie de la France, parce qu'on ne sait pas lui parler. On ne sait pas parler aux zones déclassées, aux zones rurales, aux zones périphériques."
Elle rencontrera Nicolas Sarkozy pour "prendre conseil"
Florence Portelli a annoncé qu’elle allait rencontrer Nicolas Sarkozy mercredi après-midi pour "prendre conseil auprès de lui", notamment "parce qu’il a été président des Républicains, et président de la République", mais "à titre de respect et non d’allégeance", a-t-elle insisté.
L'élection à la présidence du parti Les Républicains aura lieu les 10 et 17 décembre. Se sont déjà déclarés Daniel Fasquelle, vice-président du mouvement, trésorier et député du Pas-de-Calais et Laurence Sailliet, proche du président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Le vice-président du parti et président d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, favori du scrutin, doit présenter sa propre candidature d'ici la fin de la semaine.
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