Bien-être animal : des mesures qui vont "dans le bon sens" mais pas assez loin pour le député Matthieu Orphelin
L'élu Écologie Démocratie Solidarité regrette notamment que les mesures pour la faune captive annoncées par Barbara Pompili ne concernent pas la chasse.
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a annoncé mardi 29 septembre une série de mesures destinées à garantir le bien-être animal de la faune captive, comme l'interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques et des élevages de visons à fourrure. Ces annonces vont "dans le bon sens" pour Matthieu Orphelin, invité de franceinfo ce mardi.
Le député du groupe Écologie Démocratie Solidarité rappelle que les dispositions annoncées sont déjà toutes présentes dans sa proposition de loi qui doit être débattue à partir de mercredi à l'Assemblée nationale. Matthieu Orphelin appelle le gouvernement à faire évoluer sa position sur d'autres thèmes en lien avec le bien-être des animaux.
L'élu écologiste du Maine-et-Loire pense que sa proposition de loi a forcé le gouvernement à agir après des mois de tergiversations mais qu'il y a "des sujets dont la ministre n'a pas parlés". Matthieu Orphelin prend l'exemple de la chasse.
Il y a des pratiques comme la chasse à courre, le déterrage de blaireaux ou de renards qui ne sont aujourd'hui pas conformes avec les valeurs de notre société.
Matthieu Orphelinà franceinfo
"Sur ces sujets, il faut que le gouvernement bouge aussi", affirme le député. "On nous annonce de nouvelles propositions du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie dans quelques jours. On va être très vigilant à ce que ce sujet - si important pour les citoyens - progresse enfin après trois ans d'inaction du gouvernement", prévient Matthieu Orphelin.
Matthieu Orphelin réclame également que le gouvernement soit "plus précis" sur les outils pour aider les secteurs concernés par ces nouvelles mesures comme les circassiens, les delphinariums ou les éleveurs de visons : "Il va falloir que l'on puisse se donner les moyens d'accompagner tous les acteurs dans cette transition". Alors que 250 millions d'euros sont prévus dans le plan de relance pour entre autres moderniser les abattoirs, le député du groupe Écologie Démocratie Solidarité demande de l'argent pour aider les éleveurs "dans la mise en place de techniques qui permettent un meilleur bien-être animal".
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