De faux avis de recherche dans le colimateur de la justice
Les affiches, placardées dans toute la France, renvoient toutes au même numéro, et seraient l'œuvre d'intermittents du spectacle.
La mise en scène de trop de la part des intermittents du spectacle ? Depuis une dizaine de jours, raconte Le Parisien dans son édition du lundi 13 octobre, plusieurs affiches annonçant la disparition de jeunes gens sont apparues, de Lille à la Seine-Saint-Denis en passant par La Rochelle. Mais ces annonces renvoient toutes à un même numéro de téléphone, qui semble inactif. Pour la justice, le profil des prétendus disparus – régisseur, technicien lumière, maquilleuse – suggère plutôt un happening mené par des intermittents du spectacle, qui jugent leur statut menacé.
Poursuites envisagées contre le propriétaire du numéro
A Poitiers, révèle Le Parisien, le parquet avait ouvert une enquête sur la disparition d'un certain Julien Bento, avant de conclure qu'il s'agissait d'un canular. Une information que confirme La Voix du Nord (article payant). L'identité des auteurs de la supercherie ne serait pas dévoilée tout de suite pour s'assurer un retentissement médiatique important.
Mais selon Le Parisien, la justice, peu amusée d'avoir déployé des moyens inutiles, envisagerait des poursuites contre le propriétaire du numéro de téléphone. Quant aux familles de disparus contactées par le journal, elles jugent la méthode "dégueulasse".
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