Gabriel Attal est "sous une double tutelle" du "président de la République et de Nicolas Sarkozy", tacle le RN Sébastien Chenu

L'ancien président de la République a "placé ses affidés" dans le nouveau gouvernement, observe le vice-président du Rassemblement national.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, le 12 janvier 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Ce qui m'a le plus frappé, c'est la double tutelle sous laquelle le nouveau Premier ministre va évoluer", a taclé vendredi 12 janvier sur franceinfo le vice-président du RN Sébastien Chenu. Le député du Nord a précisé cette idée de "double tutelle" : d'abord "la tutelle, évidemment, du président de la République, et puis la tutelle de Nicolas Sarkozy, qui a placé ses affidés", ajoutant que "Rachida Dati était l'une des plus proches de Nicolas Sarkozy", alors que cette dernière a été nommée ministre de la Culture dans le nouveau gouvernement.

Il y voit un manque de liberté pour le nouveau Premier ministre : "Je trouve que cette double tutelle croisée en dit long sur les marges de manoeuvre" de Gabriel Attal. Dans le recrutement de deux ministres sarkozystes dans le nouveau gouvernement, Sébastien Chenu voit surtout des difficultés à venir pour Gabriel Attal. Ces recrutements "vont avoir des conséquences, et pas celles qu'on imagine".

Pour gouverner, "ou vous faites un accord avec des gens qui se situent dans l'opposition, comme Les Républicains, ou vous faites des débauchages politiques", qui "hérissent ceux avec lesquels vous vouliez travailler". Il résume : "Je pense que débaucher des ministres sarkozystes comme Madame Vautrin ou Dati, ne vont pas permettre aux députés LR d'aller vers Gabriel Attal et la politique qu'il mène, mais va, au contraire, les hérisser et, quelque part, les radicaliser." Le vice-président du RN conclut, sur ces nouvelles nominations : "Un gouvernement ne peut pas être simplement un casting, cela doit reposer sur une offre politique qui soit claire, et cette offre politique, on ne l'a pas".

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