Rachida Dati au gouvernement : "Un coup politique qui est fait sur le dos du monde de la culture", estime le RN Sébastien Chenu
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![Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, le 12 janvier 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/kRQFiftlxsLftcDAfgE9N2lwoh4/0x0:1280x720/432x243/2024/01/12/whatsapp-image-2024-01-12-at-09-26-48-65a100f9e5c7c582262826.jpeg)
La nomination de Rachida Dati, rue de Valois, est "un coup politique qui est fait sur le dos du monde de la culture", estime le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, vendredi 12 janvier sur franceinfo. Comme d'autres, il a été "surpris par le retour dans une vie politique nationale" de la maire du 7e arrondissement de Paris, ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy.
Le vice-président de l'Assemblée nationale attend de voir ce qu'elle fera, en tant que ministre de la Culture. "Qu'est-ce qu'elle pense de l'audiovisuel public ? Qu'est-ce qu'elle pense de franceinfo, de France Inter, de Radio France, de France Télévisions ? Dans le passé, j'ai cru comprendre qu'elle n'en pensait pas toujours beaucoup de bien. Quelle est sa pensée ? Qu'est-ce qu'elle souhaite faire de tout ça ? On ne le sait pas", pointe-t-il.
Le député du Nord estime que "la culture est un beau ministère qui mériterait d'avoir quelqu'un qui a peut-être une réflexion". "Je ne dis pas qu'elle n'en aura pas, parce que je ne sous-estime pas Rachida Dati, qui est travailleuse, probablement", se reprend-t-il.
Quant à sa mise en examen pour "corruption" et "trafic d'influence passif par personne investie d'un mandat électif public" dans l'enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG, ce n'est pas un sujet, pour lui. "Je suis attaché à la présomption d'innocence", assure Sébastien Chenu.
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