Cet article date de plus d'un an.

Mixité sociale : "Ça va dans le bon sens", réagit le maire de Sarcelles Patrick Haddad après les annonces d'Elisabeth Borne

La Première ministre a annoncé vendredi des mesures sociales en faveur des quartiers populaires. Le maire de Sarcelles demande au gouvernement d'"investir dans ces quartiers en considérant qu'ils sont aussi une ressource et pas forcément un problème qu'il faudrait régler".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Elisabeth Borne à Chanteloup-les-Vignes, le 27 octobre 2023. (BERTRAND GUAY / AFP)

"Ça va dans le bon sens", réagit dans la soirée, vendredi 27 octobre, le maire PS de Sarcelles Patrick Haddad après les annonces d'Elisabeth Borne. Trois mois et demi après les émeutes, la Première ministre a dévoilé des mesures sociales et structurelles pour répondre aux difficultés des quartiers populaires qui se découpent en plusieurs axes comme le logement et le sport.

Elisabeth Borne a, par exemple, envoyé une circulaire aux préfets pour leur demander de ne plus attribuer des logements sociaux dans les quartiers populaires aux ménages Dalo (Droit au logement opposable) afin de favoriser la mixité sociale. "C'est une incitation à faire, mais ce n'est pas une loi", donc "il n'est pas sûr que la mesure soit à la hauteur de l'enjeu", remarque Patrick Haddad. "Il faudra que le gouvernement fasse en sorte que dans les quartiers plus favorisés que les nôtres, on ait le geste solidaire" pour "mieux partager la pauvreté", poursuit-il.

L'élu socialiste regrette un "effet catalogue" avec toutes les propositions de la Première ministre qui "peut un peu noyer le fond du sujet". Il cite la création de 100 crèches pour les quartiers populaires, 24 quartiers résilients et 60 centres de santé pour plus de 1 500 quartiers prioritaires de la politique de la ville. Patrick Haddad demande au gouvernement d'"investir dans ces quartiers en considérant qu'ils sont aussi une ressource et pas forcément un problème qu'il faudrait régler".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.