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"Je veux continuer à agir pour les Français", confie Elisabeth Borne à son retour de l'île de la Réunion

La Première ministre affirme son envie de rester en poste à Matignon : "J'ai porté des réformes, je connais les élus, le Parlement, je peux être utile à mon pays".
Article rédigé par franceinfo
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Elisabeth Borne, lors de son dernier jour sur l'île de la Réunion, le 13 mai 2023. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

"Je veux continuer à agir pour les Français", confie lundi 15 mai Elisabeth Borne à franceinfo en exclusivité. La Première ministre s'est livrée à quelques confidences lors de son voyage de retour sur l'île de la Réunion, où elle a passé trois jours. "J'ai porté des réformes, je connais les élus, le Parlement, je peux être utile à mon pays", affirme également celle qui ne cache pas son envie de rester à Matignon.

Dans un style offensif, Elisabeth Borne fustige ce qu'elle appelle le "microcosme politique, un monde où les hommes défendent leur pré carré", sans nommer personne. La cheffe du gouvernement en profite également pour se défendre d'être hors-sol : "J'ai été PDG d'une boîte, préfète de région, ce n'est pas une honte de connaître la réalité du pays".

Donner "des signaux positifs"

Elisabeth Borne qui va fêter cette semaine son premier anniversaire à Matignon revient également sur la réforme des retraites, sur l'utilisation de l'article 49.3 de la Constitution par son gouvernement, dont l'utilisation a été régulièrement dénoncé par les oppositions. "A chaque fois, un moment difficile de remonter à la tribune, sous les huées... C'est très physique", souffle-t-elle, faisant notamment référence à ce moment de grande tension à l'Assemblée nationale le 16 mars dernier lorsqu'elle a utilisé le 49.3 afin d'adopter la réforme des retraites.

Demain mardi 16 et mercredi 17 mai, Elisabeth Borne va rencontrer les syndicats chacun leur tour, sans ordre du jour officiel. "Il faut beaucoup de tact dans la reprise du dialogue", assure-t-elle. "Ils veulent pouvoir négocier, je veille à leur donner des signaux positifs sur la méthode qu'on veut mettre en place", conclut la Première ministre.

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