Sur demande de la HATVP, Muriel Pénicaud renonce à son siège au conseil d'administration du Forum de Davos
Selon "Le Monde", la Haute autorité pour la transparence de la vie publique s'interrogeait sur un possible conflit d'intérêts avec son poste de ministre du Travail. L'intéressée explique que ce poste lui avait été proposé début novembre, "à titre bénévole".
Après le cas Jean-Paul Delevoye qui a mené à sa démission de son poste de haut-commissaire aux Retraites, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique préfère prévenir. La HATVP demande à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, de renoncer à un siège au conseil d'administration du Forum économique mondial de Davos, rapporte Le Monde, jeudi 19 décembre. Cette fondation à but non lucratif organise tous les ans "une grande réunion annuelle dans la station de ski huppée de Davos, en Suisse, où PDG et chefs d'Etat se retrouvent pour réfléchir à la marche du monde".
La HATVP, qui se charge de contrôler la probité des responsables publics, explique craindre la naissance d'un conflit d'intérêts entre ce mandat et son poste de ministre du Travail. Interrogée par Le Monde, Muriel Pénicaud explique avoir été intéressée par l'opportunité de "promouvoir [s]a vision de la nécessaire régulation sociale de la mondialisation".
L'intéressée a fini par se plier à la demande. "Prenant acte de la décision de la HATVP, la ministre indique avoir décliné la proposition qui lui a été faite par le Forum économique mondial", rapporte le journal. Muriel Pénicaud précise que c'est "à titre bénévole" que les membres du conseil de la Fondation du forum économique mondial lui avaient proposé début novembre de les rejoindre.
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