Gabriel Attal nommé Premier ministre : "aujourd’hui il fait l’unanimité au sein de Renaissance" estime Benjamin Morel

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Après la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre, Benjamin Morel, politologue et maître de conférence à l’université de Paris II, est l’invité du 8 heures du mercredi 10 janvier pour en parler.
Gabriel Attal nommé Premier ministre : « aujourd’hui il fait l’unanimité au sein de Renaissance »estime Benjamin Morel Après la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre, Benjamin Morel, politologue et maître de conférence à l’université de Paris II, est l’invité du 8 heures du mercredi 10 janvier pour en parler. (France 3)
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Après la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre, Benjamin Morel, politologue et maître de conférence à l’université de Paris II, est l’invité du 8 heures du mercredi 10 janvier pour en parler.

Il a seulement 34 ans. L’âge du nouveau Premier ministre effraie-t-il les Français ? Pas selon les premiers sondages. "Gabriel Attal est aussi désigné comme l’arme anti-Bardella. Et là, vous avez la nécessité de montrer une jeunesse dynamique qui se tourne vers l’avenir", explique Benjamin Morel, estimant qu’il y a désormais un duel entre Jordan Bardella (RN) et Gabriel Attal (Renaissance). Il se demande si le "phénomène Attal tiendra jusqu’aux Européennes". "On sait qu’un Premier ministre, sous la Vème République, vous avez une sorte d’état de grâce pendant environ deux mois", avant que sa cote de popularité ne chute dans les sondages, explique-t-il.

Les poids-lourds conservent leur portefeuille

"On voit qu’Emmanuel Macron lance des grands projets mais sa nomination alors que, justement, le nouvel acte du quinquennat n’a pas vraiment été esquissé, montre peut-être que l’image l’emporte sur le fond des annonces", dit le politologue. "Il est vu, à tort ou à raison, par certains, comme un candidat putatif pour 2027. Or aujourd’hui, il fait l’unanimité au sein de Renaissance" mais pas forcément au sein des groupes Horizons et Modem ce qui "risque de créer des tensions", estime Benjamin Morel. Éric Dupond-Moretti à la Justice, Gérald Darmanin à l’Intérieur, Bruno le Maire à l’Économie et Sébastien Lecornu, ministre des Armées devraient rester à la tête de leurs ministères respectifs. La question majeure qui reste en suspens est celle du ministère de l'Éducation nationale.

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