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Européennes : Nathalie Loiseau (LREM) reconnaît "des maladresses"

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Européennes : j'ai commis "des maladresses", concède Loiseau (LaRem)
Européennes : j'ai commis "des maladresses", concède Loiseau (LaRem) Européennes : j'ai commis "des maladresses", concède Loiseau (LaRem) (France 2)
Article rédigé par France 2
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Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, jeudi 9 mai, Nathalie Loiseau, tête de liste La République en marche, revient sur la campagne des élections européennes.

La campagne des européennes de la tête de liste La République en marche est difficile. "On m'avait dit que ce serait dur, c'est dur", précise Nathalie Loiseau sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, jeudi 9 mai. "Ce qui est dur, c'est que les Français ne s'intéressent pas à une campagne de petites phrases, à une campagne de polémiques, ils ont raison, ils ont envie qu'on leur parle du fond, qu'on leur parle d'eux", ajoute l'ancienne ministre chargée des Affaires européennes.

Nathalie Loiseau reconnaît "des maladresses, sûrement" dans la campagne de la majorité présidentielle. "Je ne suis pas une vieille bête de la politique, et quelque part je le revendique aussi. Je n'ai pas envie de devenir un robot, je n'ai pas envie qu'on serve aux Français des phrases formatées, des formules, des 'punchlines', je pense que les Français méritent mieux que ça", précise la tête de liste LREM. 

"Le RN n'a rien fait de sa victoire" de 2014

"Mon expérience est sur l'Europe, sur ma capacité à porter les intérêts des Français, à ne rien lâcher, à être combative, déterminée, je le suis", indique Nathalie Loiseau. "J'ai envie que la France pèse en Europe, que la France pèse dans le monde. Que nos choix de société, nos préférences, s'imposent, et c'est possible", ajoute-t-elle.

Que pense la tête de liste de son duel dans les sondages avec le Rassemblement national (RN) ? "Je préférerais avoir un autre adversaire, [...] la France s'en porterait mieux. D'autant plus que le RN a été le grand vainqueur des élections européennes il y a cinq ans. Son bilan, c'est qu'il n'a rien fait de sa victoire, que la France s'est affaiblie à Strasbourg et à Bruxelles", conclut Nathalie Loiseau.

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