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Soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires du FN : Marine Le Pen convoquée en vue d'une possible mise en examen

La présidente du Front national a fait savoir qu'elle ne comptait pas se rendre à cette convocation des juges, selon son avocat. 

Article rédigé par franceinfo
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Marine Le Pen, candidate du Front national à l'Elysée, présente sa politique économique pendant une conférence de presse à Paris, le 2 mars 2017. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY)

Après François Fillon, Marine Le Pen. La présidente du Front national et candidate à la présidentielle est convoquée vendredi 10 mars par les juges d'instruction, en vue d'une possible mise en examen, dans l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires du FN au Parlement européen, a appris une source à l'AFP dont franceinfo a eu la confirmation.

Selon l'une des sources, Marine Le Pen a affirmé dans un courrier envoyé aux juges qu'elle ne répondrait pas à cette convocation avant la fin de la campagne, une information confirmée par son avocat Rodolphe Bosselut.

Une possible mise en examen pour abus de confiance

Dans ce courrier, Marine Le Pen porte des accusations de violation du secret de l'enquête, d'instrumentalisation de l'affaire, et estime que les conditions de "légalité", de "sérénité" et de "confiance" ne sont pas réunies pour qu'elle soit entendue, a expliqué cette source proche du dossier. La candidate est convoquée en vue d'une mise en examen pour abus de confiance, a précisé l'une des sources, ce qu'a confirmé l'avocat. Si l'audition avait lieu, la présidente du parti d'extrême droite pourrait en ressortir mise en examen ou sous le statut plus favorable de témoin assisté.

La candidate à la présidentielle avait déjà refusé de se rendre à la convocation des policiers de l'Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) le 22 février, alors que deux de ses anciens assistants parlementaires, son garde du corps Thierry Légier et sa cheffe de cabinet, Catherine Griset, étaient placés en garde à vue le même jour.

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