Cet article date de plus de sept ans.

Assistants parlementaires : Marine Le Pen mise en examen pour "abus de confiance"

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Assistants parlementaires : Marine Le Pen mise en examen pour "abus de confiance"
Assistants parlementaires : Marine Le Pen mise en examen pour "abus de confiance" Assistants parlementaires : Marine Le Pen mise en examen pour "abus de confiance" (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Marine Le Pen a été mise en examen pour "abus de confiance", vendredi 30 juin, dans le dossier des assistants parlementaires européens au Front national. En direct du Pôle financier de Paris, Dominique Verdeilhan fait le point. 

Marine Le Pen avait toujours refusé de se rendre aux convocations de la justice. Une audition a eu lieu aujourd'hui, mais la présidente du Front national a refusé de répondre aux questions du juge. "Cette comparution a été rapide, d'une durée de une heure, tout simplement parce que, et c'est son droit, elle a refusé de répondre aux questions du juge d'instruction", explique Dominique Verdeilhan en direct du Pôle financier de Paris. "Déjà en mars dernier, elle avait rejeté une première convocation avançant d'abord son immunité parlementaire et ensuite le calendrier électoral", rappelle le journaliste.

Son avocat fera appel

"Ce vendredi 30 juin, Marine Le Pen a simplement fait une déclaration pour contester formellement les griefs qui lui sont faits, et pour annoncer aussi que son avocat, dès mardi, fera appel de cette double mise en examen, d'abord pour abus de confiance en qualité d'ex-députée européenne, et ensuite pour complicité d'abus de confiance en qualité de présidente du Front national", détaille le journaliste. "La justice soupçonne Marine Le Pen d'avoir fait utiliser des fonds provenant du Parlement européen pour rémunérer des membres de son parti. Cela concerne d'abord sa chef de cabinet au Front national et son garde du corps", conclut l'envoyé spécial de France 2.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.