Affaire Jacqueline Sauvage : la grâce présidentielle, une mesure exceptionnelle
En direct de l'Élysée, Clément Weill-Raynal fait le point sur la situation.
Le président de la République reçoit ce vendredi 29 janvier les filles de Jacqueline Sauvage, femme battue qui a tué son mari et a été condamnée le 4 décembre dernier à 10 ans de prison. François Hollande n'est pas très favorable au principe même de la grâce présidentielle. "Cela ne signifie pas forcément qu'il y est totalement opposé", note Clément Weill-Raynal en direct de l'Élysée.
Un précédent
"Une grâce présidentielle par nature est une mesure exceptionnelle. Un président de la République n'en accorde généralement qu'une ou deux au grand maximum pendant son mandat. François Hollande en a d'ailleurs déjà accordé une en 2014. C'était en faveur d'un braqueur, Philippe El Shennawy, et c'était une grâce partielle", rappelle le journaliste de France 3 avant d'ajouter que le simple entretien accordé à la famille de Jacqueline Sauvage laisse croire que la décision pourrait être favorable. Néanmoins, il faut rester prudent et attendre patiemment le verdict.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.