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Vidéo Emplois fictifs : les précédentes affaires qui ont secoué la République

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Emplois fictifs, les précédentes affaires
Emplois fictifs, les précédentes affaires Emplois fictifs, les précédentes affaires (INA / FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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Outre l'affaire Fillon, Marine Le Pen est, quant à elle, soupçonnée d'avoir utilisé des fonds européens pour rémunérer des collaborateurs de son parti.

L'affaire Penelope Fillon n'est pas une première en politique. De nombreux scandales d'emplois fictifs ont entaché la vie des partis politiques français à travers les années, jusqu'au plus haut sommet de l'Etat.

Parmi les cas les plus récents, l'ex-président Jacques Chirac (1995-2007) a été condamné en 2011 pour "détournement de fonds publics" en lien avec des emplois fictifs à son cabinet de maire de Paris au début des années 1990, rappelle l'INA, dimanche 5 février, en listant les dossiers qui ont embarrassé les politiques français, des époux Tiberi à Marine Le Pen en passant pas Jean-Christophe Cambadélis. 

Des condamnations et enquêtes en cours

L'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, en deux volets, remonte aux années 1988-1995, quand Jacques Chirac était maire de la capitale et que des permanents du RPR étaient abusivement rémunérés par la ville. Dans le premier volet, lié à sept emplois fictifs, Alain Juppé, Premier ministre de 1995 à 1997 et secrétaire général du RPR au moment des faits, a été condamné le 1er décembre 2004 à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a, quant à lui, été condamné en 2000 à cinq mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende pour avoir occupé, entre 1993 et 1995, un emploi fictif au sein de la société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés Agos, pour un montant d'environ 67 000 euros.

Plus récemment, la candidate frontiste à la présidentielle, Marine Le Pen, est, quant à elle, soupçonnée d'avoir utilisé des fonds européens pour rémunérer des collaborateurs de son parti. Le Parlement européen lui réclame 300 000 euros. 

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