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“Ma France à moi, c'est coco et cocorico !” : Fabien Roussel fait son show au Cirque d’hiver

Le candidat PCF à la présidentielle était en meeting dans la mythique salle parisienne jeudi soir. Fabien Roussel a égrené ses formules et assumé son côté "franchouillard" pour séduire les déçus de la gauche. 

Article rédigé par Benjamin Mathieu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Fabien Roussel, candidat du PCF à la présidentielle, lors de son meeting au Cirque d'hiver à Paris, le 10 mars 2022. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Ils étaient environ 3 000 pour venir applaudir, jeudi 10 mars, le candidat communiste dans la salle du Cirque d’hiver dans le 11e arrondissement de Paris, 1 600 à l’intérieur et quasiment le même nombre dehors. Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français à la présidentielle, continue sa campagne sur le thème des "Jours heureux", référence au Conseil national de la résistance et contre-pied assumé à la sinistrose ambiante.

Un groupe de jazz manouche accueille le public qui s'assoit dans les travées de cette salle mythique dédiée aux arts du cirque. Comme pour Séraphin, un retraité du Val-de-Marne, on sent le plaisir d’être là. "C'est une fierté, explique Séraphin, parce que moi même, je suis issu d'une famille humble, un père manœuvre et le Parti communiste représente en fait un espoir pour ce genre de personnes."

Une stratégie pour transcender les clivages

Le candidat communiste aussi prend du plaisir, en Monsieur Loyal sur sa piste aux étoiles. Fabien Roussel teste chaque week-end ses formules dans les bars de sa circonscription dans le Nord, toujours au service d’un discours sur le pouvoir d’achat : "L’essence va devenir un produit de luxe, si ça continue on va avoir des jerricans siglés LVMH !"

La lettre de candidature d’Emmanuel Macron est moquée. "J’ai pris la peine de la lire, mais vraiment la peine, c'est le bon mot." Et la réforme des retraites est huée. Mais sa stratégie est surtout d’incarner un côté franchouillard qui transcende les clivages. "Ma France à moi, elle chante l'Internationale et la Marseillaise. C'est coco et cocorico !" Et pourquoi pas d’aller rechercher les déçus de la gauche parti vers l’extrême droite.

Fabien Roussel (PCF) en meeting à Paris : reportage de Benjamin Mathieu

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