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Violences au meeting d'Eric Zemmour : arrestation d'un homme présenté comme le chef du groupuscule des Zouaves Paris

Marc de Cacqueray-Valmenier, présenté comme le leader de ce groupuscule d'ultradroite, a été arrêté dans l'après-midi à Saint-Cloud. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des partisans d'Eric Zemmour pendant son premier meeting de campagne, le 5 décembre 2021 à Villepinte (Seine-Saint-Denis). (POLYVIOS ANEMOYANNIS / HANS LUCAS / AFP)

Il est soupçonné d'être impliqué dans les violences commises lors du meeting du candidat à la présidentielle Eric Zemmour, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Le leader présumé du groupuscule d'ultradroite des Zouaves Paris, Marc de Cacqueray-Valmenier, a été interpellé mardi 14 décembre, a appris franceinfo de sources policières. 

Marc de Cacqueray-Valmenier, 23 ans, a été arrêté dans l'après-midi, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la préfecture de police après avoir été identifié par plusieurs médias sur les vidéos montrant l'agression à coups de poing et de chaises des militants de SOS Racisme qui avaient exhibé des t-shirts "Non au racisme" lors du premier meeting de campagne de l'essayiste d'extrême droite, le 5 décembre. 

Les images montrent notamment un homme porter deux coups de poing au visage d'une jeune femme, puis un autre homme lui asséner un autre coup à la tête. Un militant est filmé par le Huff Post recevant un coup au visage puis, alors qu'il est à terre, un coup de pied dans le dos. D'autres sont violemment bousculés et plusieurs chaises sont lancées en direction de ces opposants à Eric Zemmour.

Plusieurs plaintes déposées

Onze plaintes avaient été déposées par des militants de l'association SOS Racisme, après les violences qui ont eu lieu à leur encontre. 

Plusieurs éruptions de violence avaient ponctué le premier meeting de campagne de l'ancien journaliste, lui-même agrippé par un militant Les Républicains avant sa montée sur scène. Deux journalistes de Mediapart, frappés à la tête, ont porté plainte lundi conjointement avec leur employeur pour "violences" et "menaces" tandis qu'une équipe de l'émission "Quotidien" a dû être exfiltrée de la salle par l'équipe de sécurité d'Eric Zemmour. 

Interrogé sur ces incidents, ce dernier avait condamné "toutes les violences" qui avaient perturbé sa réunion publique, tout en qualifiant les militants de SOS Racisme agressés de "provocateurs" et les médias de "complaisants".

Dimanche, Gérald Darmanin a annoncé avoir engagé la procédure de dissolution des Zouavesdevenu le fer de lance de la violence d'extrême droite dans la capitale et ses alentours.

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