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Vidéo Emmanuel Macron veut des explications après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard

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Durée de la vidéo : 2 min
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VIDEO. Emmanuel Macron défend Sylvie Goulard après l'échec de sa candidature à la Commission européenne DLTFTV_GLX_10956325
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La Française devait occuper le portefeuille du Marché intérieur à la Commission européenne, mais les eurodéputés ont rejeté sa candidature. Le président français a fait part de son incompréhension et de son agacement après le vote.

La pilule semble difficile à avaler pour Emmanuel Macron. La candidature de la Française Sylvie Goulard a été retoquée par les eurodéputés à une large majorité, jeudi 10 octobre, alors qu'elle avait été désignée par le président pour prendre les rênes du Marché intérieur au sein de la Commission européenne. Entendue une première fois par les élus, la Française n'avait pas convaincu.

"J'ai dit à la présidente [de la Commission] von der Leyen : 'Attention' ! Sylvie Goulard est une femme d'une grande probité, je la connais", a raconté le président français face aux journalistes. La Française est sous le coup de deux enquêtes pour des soupçons de participation à un système d'emplois fictifs du MoDem au Parlement européen. "Elle n'a jamais été formellement accusée (...). Cela fait deux ans qu'il y a une enquête sur un sujet qui la concerne, elle n'est même pas mise en examen après deux ans", a rappelé Emmanuel Macron.

"Je ne comprends pas"

Le président français explique que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, lui avait assuré avoir obtenu le feu vert des élus des groupes socialiste, PPE et Renew après avoir joint les trois présidents de ces formations par téléphone. "Je ne comprends pas", a commenté Emmanuel Macron, visiblement agacé par le vote de la commission parlementaire.

Je suis très détendu. Ce qui m'importe, c'est le portefeuille mais j'ai besoin de comprendre ce qui s'est joué de ressentiment, peut-être de petitesse... Mais j'ai besoin de comprendre.

Emmanuel Macron, président français

face à la presse

"J'aime que quand les engagements sont pris, ils soient tenus", a poursuivi le président français, qui dit s'être "battu pour un portefeuille" et avoir "soumis trois noms". "On m'a dit : 'Votre nom est formidable, on le prend' et puis finalement 'on n'en veut plus' – les mêmes", a-t-il conclu, sans donner le nom des responsables ainsi pointés du doigt.

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