"Ces états généraux de la justice doivent provoquer un débat dans toute la société", annonce Emmanuel Macron dans son discours d'ouverture
"Nous avons deux objectifs", a martelé le président lors de l'ouverture de ces états généraux à Poitiers, lundi. "Renouer le pacte civique entre la nation et la justice [et] garantir l'efficacité du service public de la justice."
Il l'annonce clairement. Ces états généraux ont pour ambition de "provoquer un débat dans toute la société". Alors que la lenteur de la machine judiciaire est systématiquement pointée du doigt, Emmanuel Macron a lancé lundi 18 octobre à Poitiers (Vienne) des états généraux de la justice, qui devront élaborer des propositions pour "remettre à plat" le système pour 2022 et au-delà, un legs pour le prochain quinquennat.
"Nous avons deux objectifs, a annoncé le président dans son discours d'ouverture. Renouer le pacte civique entre la nation et la justice [et] garantir l'efficacité du service public de la justice." Pour ce faire, Emmanuel Macron veut que l'ensemble de la population se saisisse de ces états généraux. "Nous ne réussirons que si l'ensemble de la nation s'engage (...) C'est une affaire de citoyens. Je souhaite que dans les semaines qui viennent, les lieux de justice ouvrent grandes leurs portes et que des débats aient lieu partout sur le territoire. Nous lançons également la plateforme 'Parlons justice'."
Pour conclure son discours, le président a dit espérer que ces états généraux seront "une chance pour la justice et pour la France". "Je serai toujours du côté de ceux qui agissent pour fortifier la justice plutôt que de ceux qui, la salissant, la critiquant, ne justifient qu'une seule chose : la force et la violence. Bons travaux."
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