Cet article date de plus de six ans.

Autorisation de port d'armes d'Alexandre Benalla : "Les écrits le contredisent", selon la CGT-Police

Alexandre Langlois, secrétaire général de la CGT-Police, a expliqué, mercredi sur franceinfo, ne pas avoir été convaincu par les justifications apportées par Alexandre Benalla concernant son autorisation de port d'armes.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Alexandre Benalla, le 19 septembre 2018, lors de son audition par le Sénat, à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)

"On n'est pas très satisfaits, de nouvelles interrogations pointent le bout de leur nez", estime, mercredi 19 septembre sur franceinfo, Alexandre Langlois, secrétaire général de la CGT-Police, après l'audition d'Alexandre Benalla devant la commission d'enquête du Sénat. Le dirigeant syndical regrette en particulier n'avoir "toujours pas d'éclaircissement sur son port d'armes".

>> Direct : suivez les auditions de la commission d'enquête sénatoriale

Lors de son audition, Alexandre Benalla a expliqué que son permis de port d'arme "n'était pas (liée) à la sécurité du président de la République, mais à (sa) sécurité personnelle"

Quand des personnalités ou des représentants de l'État se sentent menacés, ils peuvent demander auprès du Service de protection des personnalités à bénéficier d'une protection policière.

Alexandre Langlois

à franceinfo

"L'administration, particulièrement la police nationale, est structurée sur les écrits, explique Alexandre Langlois. Or les écrits le contredisent. Pour son port d'arme, il est écrit 'pour assurer des missions de police', alors que lui affirme que c'était pour sa sécurité personnelle". Alexandre Langlois estime que la justification d'Alexandre Benalla n'est "pas très crédible". "Il a été très précis pour ne pas répondre précisément aux questions", conclut secrétaire général de la CGT-Police.

"Une certaine ambiguïté", selon Unsa police

Pour l'Unsa police, les déclarations d'Alexandre Benalla maintiennent "une certaine ambiguïté", estime Philippe Capon. Le secrétaire général de l'Unsa police estime que "les fonctions qui étaient les siennes relèvent d'une certaine ambiguïté entre les fonctions d'organisation et les fonctions de sécurité". Selon lui, "son audition au Sénat n'a pas vraiment éclairci cette situation". Il estime qu'il en est "de même sur la détention et port d'arme qu'il avait à certaines occasions dans le cadre des missions qui étaient les siennes sur le terrain auprès du président de la République".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.