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Affaire Benalla : Édouard Philippe en première ligne

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Affaire Benalla : Édouard Philippe en première ligne
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Article rédigé par France 2
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Édouard Philippe est monté en première ligne dans une ambiance survoltée ce mardi 24 juillet à l'Assemblée nationale à l'occasion de la séance de questions au gouvernement. Pour lui, la réponse est claire : "non", l'affaire Benalla n'est pas une affaire d'État.

Tensions maximales dans l'hémicycle pour des questions au gouvernement plus longues et nombreuses que d'habitude ce mardi 24 juillet : face au Premier ministre, les chefs de partis sont à l'offensive. "Comment est-ce possible, qu'un barbouze payé par l'Élysée ait obtenu un port d'armes, une voiture avec gyrophare ?", a invectivé Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale. "Une police parallèle s'est construite au coeur de l'Élysée. Vous savez pertinemment qu'elle n'a pu se construire qu'avec la complicité et l'aval du président de la République lui-même", a-t-il ajouté. Ce à quoi Édouard Philippe a répondu : "Une dérive individuelle de la part de ce chargé de mission ne fait pas une affaire d'État."

"Le pouvoir cache depuis jeudi, le pouvoir ment"

Haro sur un premier ministre qui reviendra à dix reprises pour se justifier sur l'affaire Benalla. Il a notamment résisté aux assauts d'Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste, pour qui "Le pouvoir cache depuis jeudi, le pouvoir ment". "Je ne dis pas que tout est parfait, je dis que la réaction a été immédiate", a calmement répondu Édouard Philippe. Puis c'est au tour de Jean-Luc Mélenchon : "Quelles sanctions politiques comptez-vous prendre autour de vous pour que la vertu soit rétablie dans l'État ?", a interrogé le député des Bouches-du-Rhône et leader de la France insoumise. "Au nom de la vertu dans l'État, Monsieur le Président Mélenchon, jusqu'où a-t-on été ? Au nom de la vertu dans l'État", a insisté le Premier ministre, dans une allusion historique lourde de sens. Il n'existe aucune police parallèle conclut le Premier ministre, qui admet en revanche que la sanction d'Alexandre Benalla peut paraitre insuffisante.

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