Conférence de presse à l’Elysée : ce qu’a dit Emmanuel Macron

Mardi 16 janvier, Emmanuel Macron a répondu aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse, depuis le palais de l’Elysée. Un exercice particulier auquel le chef de l’État s’était prêté pour la dernière fois en avril 2019, hors de la dernière campagne présidentielle. 

Qualifiée de “rendez-vous avez la nation”, pour envoyer “un message d’unité”, cette conférence de presse s’inscrit après une année 2023 difficile pour le gouvernement, année marquée par la réforme des retraites et l’adoption du projet de loi immigration. Celle-ci a permis d’expliciter le cap qu’Emmanuel Macron entend donner pour la suite de son quinquennat, suite à la nomination du nouveau gouvernement, dirigé par Gabriel Attal. 

“Rendre la France plus forte et plus juste”

Dans un discours introductif d’environ vingt minutes, le chef de l’État a présenté les grands axes qu’il entend mettre en œuvre avec son nouveau gouvernement, suivi de deux heures d’échanges avec les quelque 250 journalistes réunis à l’Élysée. 

Parmi les grandes annonces de cette conférence de presse, Emmanuel Macron s’est exprimé sur le domaine de l'éducation. Ce dernier a notamment promis une refonte de l’instruction civique, s’est dit “totalement favorable à ce qu’on apprenne la Marseille au primaire”, a indiqué que le théâtre deviendra un passage obligatoire au collège et souhaite reprendre “le contrôle de nos écrans”. Le chef de l’É a confirmé le lancement d’une “expérimentation” quant au port de la tenue unique dans une centaine d’établissements. 

Le Président de la République a également annoncé la mise en place d’un “congé de naissance”, en vue de lutter contre la baisse de natalité, ce dernier appelant à un “réarmement démographique”. Le chef de l’État a promis un plan de lutte contre l’infertilité ainsi qu’une refonte du congé parental, plus court mais mieux rémunéré.

Durant la conférence de presse, Emmanuel Macron s’est adressé à la “France des classes moyennes”, qui selon lui, “tient le pays”. Ce dernier a exprimé son souhait que le mérite soit davantage pris en compte et sa volonté de permettre de “mieux gagner sa vie par le travail”.