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Uber files : une enquête parlementaire sur le lobbying plutôt que sur Emmanuel Macron ?

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Uber files : une enquête parlementaire sur le lobbying plutôt que sur Emmanuel Macron ?
Uber files : une enquête parlementaire sur le lobbying plutôt que sur Emmanuel Macron ? Uber files : une enquête parlementaire sur le lobbying plutôt que sur Emmanuel Macron ?
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Sur le plateau du 23h, Elise Van Beneden, présidente d'Anticor, explique qu'il serait plus judicieux d'effectuer une enquête parlementaire sur les lobbys et leur encadrement en France, plutôt que sur le rôle de l'actuel président de la République lorsqu'il était ministre de l'Économie en 2016.

Suite aux révélations sur les relations entre l'entreprise américaine Uber et Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie en 2016, de nombreux députés de l'opposition demandent une commission d'enquête parlementaire. "On peut avoir une commission sur ce sujet-là, mais je pense que le vrai sujet, c’est le lobbying. C’est cela qu'il faut affronter, parce que ça fait une dizaine d'années qu’à Anticor, on dit qu’il y a un problème. Il y a une problématique d'encadrement du lobbying en France. Donc s'il doit y avoir une enquête parlementaire, je pense que c'est plutôt sur ce sujet-là", considère Elise Van Beneden, présidente d'Anticor, l'association de lutte contre la corruption et pour l'éthique. 

Plus de transparence 

"Il y a un très gros problème de lobbying au niveau du gouvernement. Un problème d’emprise d'entreprises privées sur nos décideurs politiques. Et ça je pense qu'il faut en faire un sujet plus large pour arriver à une réglementation qui soit large et qui empêche ce genre de situations", poursuit-elle. Selon Elise Van Beneden, tout aurait pu être anticipé :  "Si on avait eu des obligations de transparence à l’époque de ces rendez-vous, on aurait pu savoir dès ce moment-là qu’Emmanuel Macron entretenait une relation privilégiée. (…) Il y’a de nombreuses failles. Ce qu'il faudrait aujourd'hui, c'est que le registre de la transparence existant soit beaucoup plus précis. J’irai jusqu'à dire qu’il faudrait qu'on ait tous ces rapports qui sont remis aux politiques".

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