L'affrontement verbal ne s'est pas arrêté, mercredi 10 avril à l'Assemblée nationale, après le discours du président de la République sur la moralisation de la vie publique. Les passes d'armes se sont succédées. L'intervention du Premier ministre dans l'hémicycle n'a cessé d'être ponctuée de "démission, démission".Jean-Marc Ayrault a lui-même déclenché la colère de la droite quand il a déclaré qu'il recevrait jeudi tous les présidents de groupes parlementaires sur le projet de moralisation politique, "même monsieur Jacob", le président du groupe UMP. "Je le recevrai pour lui demander ce qu'il est capable d'accepter, jusqu'où il est capable d'aller, pour faire reculer la délinquance financière et assurer la transparence pour les Français et les Françaises", a-t-il ajouté.