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Vidéo Relaxe d'Eric Woerth : Benoît Hamon "regrette" s'il a eu des mots blessants

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Relaxe d'Eric Woerth : Benoît Hamon "regrette" s'il a eu des mots blessants
Relaxe d'Eric Woerth : Benoît Hamon "regrette" s'il a eu des mots blessants Relaxe d'Eric Woerth : Benoît Hamon "regrette" s'il a eu des mots blessants (RTL)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Porte-parole du PS au moment de l'affaire Bettencourt, Benoît Hamon a déploré la baisse de niveau du débat politique, dont il a pris sa part de responsabilité.

Eric Woerth a été relaxé par le tribunal de Bordeaux, jeudi 28 mai, dans une affaire de trafic d'influence présumé autour d'une légion d'honneur. "J'aimerais aujourd'hui que tous ceux qui ont été si prompts à m'accuser reconnaissent qu'ils sont allés trop loin", a demandé, dans la foulée, l'ancien ministre du Budget dans Le Figaro, citant plusieurs figures du PS comme Martine Aubry, Claude Bartolone ou Ségolène Royal. Vendredi, sur RTL, le porte-parole du PS de l'époque, Benoît Hamon, a fait un début de mea culpa, expliquant "regretter" avoir pu blesser son adversaire politique.

"J'ai pu dire, comme beaucoup d'autres, des mots qui ont pu blesser mes adversaires politiques, et si c'est le cas je les regrette", a répondu le député PS, interrogé sur les reproches d'Eric Woerth, qui ne cite pas Hamon. Il est "légitime", pense ce dernier, que Woerth, "s'il estime que son honneur a été bafoué", rappelle à ses accusateurs qu'il était innocent. 

"Les héros sont les accusateurs publics", dénonce Woerth

L'ancien ministre de l'Education a reconnu avoir "éreinté" Nicolas Sarkozy durant son quinquennat, au même titre que la droite éreinte, selon lui, François Hollande. "Je pense que si, tous, (...) on s'attachait à être sur un autre registre, le débat politique y gagnerait", a-t-il imaginé.

"Aujourd'hui, les héros sont les accusateurs publics", s'est emporté Eric Woerth dans Le Figaro après sa relaxe. "Le sentiment que j'ai eu personnellement, c'est que l'instruction est souvent à charge", a-t-il déploré vendredi sur Europe 1. "C'est une idée qui est peut-être déjà préconçue dans la tête du juge. Pourquoi ? Parce qu'il y a une très longue campagne de presse qui infuse ceux qui instruisent les affaires."

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