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Procès Bygmalion : Nicolas Sarkozy n'avait "pas connaissance" des dérapages budgétaires selon son avocat, qui plaide la relaxe

Le ministère public a requis un an de prison avec sursis contre l'ancien chef de l'Etat, condamné en première instance à un an d'emprisonnement ferme.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Nicolas Sarkozy arrive au tribunal judiciaire pour être interrogé lors du procès en appel dans l'affaire dite Bygmalion, à Paris le 24 novembre 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

L'avocat de Nicolas Sarkozy a plaidé sa relaxe, vendredi 1er décembre, au procès en appel sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue en 2012. Il affirme que l'ancien chef de l'Etat n'avait "pas connaissance" des dérapages budgétaires. Jeudi, le ministère public a requis un an d'emprisonnement avec sursis contre l'ancien chef de l'Etat, condamné en première instance à un an de prison ferme.

Dans ce dossier dit "Bygmalion", du nom de la société qui a organisé les meetings de campagne du candidat de droite, dix personnes, dont Nicolas Sarkozy, sont jugées en appel depuis le 8 novembre par la cour d'appel de Paris.

Plus de 20 millions de dépassement

Contrairement à ses coprévenus, l'ex-chef de l'Etat n'est pas mis en cause pour le système de fausses factures imaginé pour masquer l'explosion des dépenses de sa campagne qui ont atteint près de 43 millions d'euros, alors que le plafond légal était de 22,5 millions.

Dans son jugement, le tribunal avait souligné que l'ancien locataire de l'Elysée avait "poursuivi l'organisation de meetings" électoraux, "demandant un meeting par jour", alors même qu'il "avait été averti par écrit" du risque de dépassement légal, puis du dépassement effectif. "Monsieur Sarkozy n'a jamais eu connaissance d'un dépassement" du plafond légal des dépenses électorales, il "n'a jamais engagé de dépenses", a défendu son avocat. 

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