La mort de Ruth Bader Ginsburg émeut et électrise les États-Unis
Ruth Bader Ginsburg, doyenne des juges de la Cour suprême, est décédée vendredi 18 septembre à 87 ans. Donald Trump a salué la "vie incroyable" de cette féministe démocrate, mais entend bien profiter de la place qu’elle laisse vacante.
C’était un petit bout de femme qui aura fait l’histoire des États-Unis. Ruth Bader Ginsburg, décédée vendredi 18 septembre à 87 ans, était l’une des quatre juges progressistes de la Cour suprême, la plus influente. Nommée par Bill Clinton, brillante juriste première de sa promotion, elle s’est d’abord battue dans un monde d’hommes pour faire carrière. "J’avais trois handicaps : j’étais juive, j’étais une femme et le pire, j’étais mère d’un enfant de 4 ans", racontait-elle en 2016.
Âpre bataille pour remplacer Ginsburg
En vingt-sept ans de combat à la Cour suprême, elle obtient qu’une académie militaire recrute des femmes, elle est à l’origine d’une loi pour l’égalité des salaires en entreprise. Elle devient une icône, c’est la reine RGB. Samedi matin, les Américains lui rendent hommage, tout comme les deux candidats à la présidentielle du 3 novembre, Donald Trump et Joe Biden. La succession du juge Ginsburg est le privilège du président. Donald Trump veut aller très vite pour conserver la majorité à la Cour suprême. Les démocrates veulent différer la nomination après la présidentielle en espérant la gagner.
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