La convention démocrate s'offre un casting de rêve pour lancer la campagne d'Hillary Clinton
Les délégués du parti se réunissent pour quatre jours à Philadelphie. C'est à cette occasion que l'ancienne secrétaire d'Etat sera formellement investie candidate à la Maison Blanche.
Après Donald Trump, au tour d'Hillary Clinton d'entrer en scène. Sortie victorieuse des primaires démocrates, l'ancienne secrétaire d'Etat doit désormais être formellement investie candidate à la Maison Blanche, à l'occasion de la convention du parti, qui se tient du lundi 25 au jeudi 28 juillet à Philadelphie (Etats-Unis). Francetv info vous résume ce qu'il faut attendre de cet événement.
Un casting VIP
Donald Trump a fait le spectacle à Cleveland, mais en dehors de sa famille, le milliardaire a dû se contenter de célébrités de seconde zone pour assurer le show. Les délégués ont ainsi pu écouter les discours de Kimberlin Brown, actrice des Feux de l'amour, et de Scott Baio, ancienne figure de Happy Days, mais pas des deux seuls présidents républicains encore en vie : George Bush père et fils ont choisi de se tenir à l'écart de cette élection, comme d'autres stars du parti.
Hillary Clinton pourra, de son côté, s'appuyer sur un casting de rêve. Son ancien rival, Bernie Sanders, s'exprimera dès le premier soir de la convention lundi, tout comme la Première dame Michelle Obama. Bill Clinton prendra le relais mardi, suivi par Barack Obama et le vice-président Joe Biden mercredi. L'ancienne secrétaire d'Etat conclura l'événement jeudi, en compagnie de sa fille Chelsea Clinton.
La vision d'une Amérique diversifiée
"Stronger together" — "Plus forts ensemble" — c'est le slogan de campagne d'Hillary Clinton. Durant cette convention, l'ancienne secrétaire d'Etat va s'attacher à présenter une vision de l'Amérique bien différente de son adversaire républicain. Tandis que le milliardaire défend toujours l'idée d'un mur entre les Etats-Unis et le Mexique, la démocrate a invité sur scène Karla Ortiz et sa mère Francisca. La première est citoyenne américaine, la seconde est sans-papiers.
Doivent également se succéder à la tribune des invités atteints d'un handicap, des élus à la Chambre des représentants ou encore la mère d'un soldat musulman, mort au combat au sein de l'armée américaine. L'Amérique mise en scène par Hillary Clinton est clairement une Amérique beaucoup plus diversifiée que celle entraperçue à Cleveland chez les républicains.
Des pro-Sanders gonflés à bloc ?
Malgré des mois d'affrontement, le "socialiste" Bernie Sanders a fini par se rallier officiellement à Hillary Clinton. Rien à voir, donc, avec la situation vécue par les républicains, après que Ted Cruz a refusé de soutenir Donald Trump et a appelé les électeurs à voter "selon leur conscience".
Pour autant, certains soutiens de Bernie Sanders, nettement plus à gauche que l'ancienne secrétaire d'Etat, ont toujours du mal à se faire à l'idée de la candidature Clinton. Et le choix de son colistier — le sénateur de Virginie Tim Kaine, plutôt centriste — ne risque pas de les rassurer.
Avant la convention, les équipes de Bernie Sanders et d'Hillary Clinton ont tout de même trouvé un compromis en créant une "commission de l'unité", chargée de revoir le processus de nomination des candidats démocrates et notamment l'influence des "super-délégués", ces cadors du parti sélectionnés en dehors des primaires. De multiples manifestations restent néanmoins prévues en marge de la convention, y compris un rassemblement intitulé "Bernie or bust" — "Bernie ou rien". Doit également faire une apparition la candidate écologiste Jill Stein, qui espère récupérer les voix des électeurs frustrés par la victoire d'Hillary Clinton, candidate encore très impopulaire.
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