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VRAI OU FAKE : Donald Trump et les "fake news", une histoire d'amour et de haine

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Temps de lecture : 2min
6media Vrai ou Fake SJT VouF Trump portrait fake news V2
6media Vrai ou Fake SJT VouF Trump portrait fake news V2 6media Vrai ou Fake SJT VouF Trump portrait fake news V2 (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - L. Brisson
France Télévisions
Donald Trump est connu, notamment sur les réseaux sociaux, pour ses déclarations choc. Récit d'une longue relation avec les "fake news".

"Fake news", c'est l'expression favorite de Donald Trump. Retour sur des décennies d'arrangements avec les faits, de la part de l'ancien président américain. Au début des années 90, il est déjà un riche homme d'affaires, propriétaire notamment de plusieurs casinos. Une histoire d'héritage, modeste selon lui. "J'ai démarré à Brooklyn (New-York, États-Unis), mon père m'a donné un petit prêt d'un million de dollars, et je suis ensuite allé à Manhattan", raconte-t-il. En réalité, il aurait selon une enquête du New York Times reçu un don de 400 millions.

Les médias, ennemis jurés de Donald Trump


Donald Trump aime surfer sur les rumeurs, notamment celle qui prétend que Barack Obama est né au Kenya, et ne peut donc pas être président. La Maison-Blanche rendra finalement le document public au cours de l'année 2011, et Donald Trump mettra de longues années à le reconnaître - en 2016. Plus qu'en meeting ou à la télévision, c'est sur Twitter que Donald Trump relaie toute forme d'informations pour servir son argumentaire. Il partage notamment en 2015 des chiffres faux sur des crimes commis par les Noirs américains. "Est-ce que je dois vérifier chaque statistique ?", se défend-il à l'époque.


Le rôle de contre-pouvoir et de vérification effectués par la presse l'agace au plus haut point. Il attaque ainsi les médias dès qu'il en a l'occasion. Dans sa bouche les "fake news" ne sont plus les fausses informations, mais les médias, qui selon lui le discréditent. En janvier 2021, il va jusqu'à remettre en question les institutions de son pays, affirmant que l'élection contre Joe Biden est volée. S'il n'est aujourd'hui plus président, il continue de crier sa haine pour les médias dans des meetings.

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