Violences à Charlottesville : fin de la polémique pour Donald Trump ?

Après plusieurs jours de polémique, Donald Trump est enfin sorti du silence, ce lundi 14 août, pour condamner les violences des groupes d'extrême droite, qui ont causé la mort d'une jeune femme à Charlottesville.

Une déclaration qui arrive "bien trop tard". "Le président a été contraint et forcé par son entourage, par sa fille, par la presse, par l'opposition. Mais ce que les Américains retiennent aujourd'hui, c'est que ça n'a pas été son premier réflexe", souligne la correspondante de France 3 à Washington, Stéphanie Pérez.

Des interrogations

Pour rappel, la première réaction de Donald Trump avait été "de ménager cette droite identitaire et raciste". "Et ça, nul doute que ça laissera des traces", poursuit la journaliste. Les Américains attendent désormais que ses dernières déclarations soient suivies d'actes avec une vraie politique antiraciste.

"Mais aujourd'hui, le pays s'interroge réellement sur la capacité de Donald Trump à incarner cette autorité morale qu'exige le rôle de président", rapporte Stéphanie Pérez en direct de Washington.